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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

Père Henri Blanchard : « Il faut qu'on essaye de témoigner, de faire bouger. De parler de cette terrible souffrance des gens ! Et des deux côtés ! »

Fiche Numéro 29694

Numéro
29694
Auteur
Pernaut, Jean-Pierre
Auteur
Marque, Isabelle
Date
14 juin 1994
Amj
19940614
Heure
13:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 13 heures
Titre
Père Henri Blanchard : « Il faut qu'on essaye de témoigner, de faire bouger. De parler de cette terrible souffrance des gens ! Et des deux côtés ! »
Soustitre
Les deux derniers Pères blancs du Rwanda sont rentrés en France. Ils ont vu se faire massacrer 180 personnes qui s'étaient réfugiés auprès d'eux.
Taille
21475 octets
Nb. pages
2
Source
TF1
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Résumé
- La guerre horrible continue au Rwanda. Les deux derniers Pères blancs du Rwanda sont rentrés en France, ils ont vu massacrer 180 personnes qui s'étaient réfugiés auprès d'eux.
- Lorsque vendredi dernier [10 juin] des miliciens hutu se présentent devant une mission religieuse de Kigali en prétextant une évacuation de civils en lieu sûr, les 180 réfugiés qui tentent de se protéger savent qu'ils vivent leur dernière heure. Ils ont été enlevés sous les yeux mêmes des Pères Mayer et Blanchard. Le Père Mayer a même été blessé.
- Père Henri Blanchard : "Ils ont attaqué, ils ont tiré sur les portes, ils nous ont tiré une grenade lacrymogène dans la maison. Les enfants suffoquaient. Ils ont fait monter les gens de force dans un camion. Nous savons qu'il y en a une dizaine qui ont été tués parce qu'on les a vus après". Depuis, aucune nouvelle des autres. Mais leur sort ne fait hélas guère de doute.
- Les deux hommes sont rentrés en France pour témoigner de l'horreur quotidienne dans un pays abandonné. Père Henri Blanchard : "Il faut qu'on essaye de témoigner, de faire bouger. De parler de cette terrible souffrance des gens ! Et des deux côtés ! C'est ce que nous voudrions dire et qu'on nous aide à dire et à crier : qu'il faut venir au secours de ce pays. Et que les politiciens des deux bords finissent par comprendre qu'il n'y a pas de solution sans dialogue et sans renoncer à quelque chose de soi-même".