Fiche du document numéro 33895

Num
33895
Date
Vendredi Mars 2024
Amj
Taille
5472719
Titre
Cycle - 30e commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda [Exposition et programme]
Type
Communiqué
Langue
FR
Citation
EXPOSITION

à partir du
24 janvier 2024

Rwanda 1994 : le génocide des Tutsi
Dans le cadre de la 30e commémoration 1994-2024

Au Rwanda, d’avril à juillet 1994, le xxe siècle
s’est refermé sur un dernier génocide : celui
des Tutsi par les extrémistes Hutu. Hommes,
femmes et enfants furent traqués et assassinés en
masse lors d’une entreprise d’extermination d’une
efficacité redoutable. En moins de trois mois, les trois
quarts de la population tutsi, soit près d’un million
de personnes, ont péri. Comment un crime d’une
telle ampleur a-t-il été rendu possible ?
Trente ans après la catastrophe, le Mémorial
de la Shoah, engagé depuis plusieurs années
dans des actions d’enseignement et de
sensibilisation à l’histoire du génocide des
Tutsi, propose de se pencher sur ce génocide,
d’en comprendre les origines, les conséquences,
et surtout d’affirmer son soutien à ceux qui
en furent les victimes et à leurs familles.

Entrée gratuite
Allée des Justes
Exposition originale créée en 2014
Commissariat scientifique :

Hélène Dumas, chargée
de recherche au CNRS,
Institut d’histoire du
temps présent (IHTP).

Coordination de l’exposition :

Lucile Lignon, responsable
des expositions temporaires,
Mémorial de la Shoah
assistée de François Breloy.
Adaptation de l’exposition en 2024
Commissariat scientifique :

Hélène Dumas, chargée
de recherche au CNRS,
(CESPRA-EHESS).

Coordination de l’exposition :

Lucile Lignon, responsable
des expositions temporaires,
Mémorial de la Shoah,
assistée de François Breloy.
Graphisme :

Designers Unit.

Le Mémorial de Nyamata.
© Photogenix studio.

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CYCLE – 30e COMMÉMORATION
DU GÉNOCIDE DES TUTSI AU RWANDA

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L’ensemble des rendez‑vous
de ce cycle est proposé
en partenariat avec Ibuka – France

projectionrencontre
EN AVANT-PREMIÈRE

mardi 2 avril
 19 h

Une des mille collines
de Bernard Bellefroid
France, Belgique, documentaire,
80 min, Tchin Tchin Productions,
La Compagnie
Cinématographique, 2023.

Ils s’appelaient Fiacre,
Fidéline et Olivier. Ils
avaient quatre, cinq
et neuf ans. Ils étaient
Tutsi et tout le village
les connaissait. C’est

au grand jour, devant
leurs voisins, que leur trop
courte vie s’est arrêtée
au printemps 1994. Dans
le sillage de Rwanda,
les collines parlent
(2006), où durant le
tournage le réalisateur
Bernard Bellefroid fait la
connaissance du grandpère des trois enfants,
le film tente de cerner
les circonstances de
leur assassinat et éclaire
la situation inédite
d’un pays où tueurs et
victimes vivent ensemble
depuis trente ans.

En présence du réalisateur.
En conversation avec
Ornella Rovetta, chercheuse
aux Archives de l’État
(Belgique) et chargée de cours
invitée à l’université UCLouvain
Saint-Louis Bruxelles
Avec le
soutien
de la

Photogramme du film
Une des mille collines
(dessin des trois enfants).
© La Compagnie
Cinématographique / Tchin Tchin
Production / Panache Productions /
Les Productions du souffle.

Photos des victimes du génocide des Tutsi
exposées au Mémorial de Gisozi (Kigali).
Mémorial de la Shoah.

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CYCLE – 30e COMMÉMORATION DU
GÉNOCIDE DES TUTSI AU RWANDA

projectionrencontre
EN AVANT-PREMIÈRE

mercredi 3 avril
 19 h

Rwanda vers
l’Apocalypse
de Michaël Sztanke,
Maria Malagardis
et Seamus Haley

ce basculement, protégé
par la France, vers
l’extermination la plus
fulgurante de l’histoire
contemporaine.

En présence de
Michaël Sztanke, journaliste,
écrivain et réalisateur, et
Maria Malagardis, journaliste,
écrivaine et réalisatrice.

Suivie d’une rencontre
autour du film et à
l’occasion de la parution
de l’ouvrage Avant la nuit
de Maria Malagardis,
Talent Éditions, 2024.

Animée par
Jean‑François Dupaquier,
journaliste et essayiste.

France, documentaire, 71 min, Babel
Doc, France Télévisions, 2024.

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conférence
inaugurale

de mémoire du génocide
des Tutsi au Rwanda ?

jeudi 4 avril
 19 h

En présence de
Jean‑Pierre Chrétien,
historien, ancien directeur
de recherche en histoire
de l’Afrique au CNRS, et
Marcel Kabanda, historien,
président d’Ibuka France.

1994 : Le génocide
des Tutsi au Rwanda

© Babel Doc.

Le 6 avril 1994, le
président Hutu Juvénal
Habyarimana quitte
Kigali pour se rendre à
une réunion régionale
en Tanzanie. Les pays
voisins et la communauté
internationale veulent
le pousser à accepter le
partage du pouvoir avec
les rebelles Tutsi du Front
patriotique rwandais. Mais
les faucons du régime et
les extrémistes hutus le
savent déjà : le président
Habyarimana ne reviendra
pas. L’avion présidentiel
fait l’objet d’un attentat,
jamais revendiqué, qui
donne aussitôt le signal.
Le génocide des Tutsi
fera un million de morts
en cent jours. Ce film
décrypte comment des
Rwandais ont préparé

Carte d’identité Tutsi n°17480.
© Coll. Kigali Génocide Memorial, Gisozi, Rwanda.

Trente après, où en
sommes-nous de la
connaissance, de la
compréhension et de
l’approfondissement
du devoir d’histoire et

Animée par Patrick de SaintExupéry, grand reporter,
écrivain, fondateur et directeur
éditorial de la revue XXI.
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CYCLE – 30e COMMÉMORATION DU
GÉNOCIDE DES TUTSI AU RWANDA

rencontre
EN AVANT-PREMIÈRE

mardi 9 avril
 19 h

Petit pays de Gaël
Faye, Marzena Sowa
et Sylvain Savoia
(ci-contre, de haut en bas)

Exilés du Rwanda
au Burundi, Gaby et
Ana, enfants métis
franco‑rwandais, voient
leur quotidien joyeux
bousculé par la guerre
civile. Alors que la famille
se déchire, le génocide
des Tutsi au Rwanda
voisin vient mettre un
terme à leur innocence.
© Charlotte Lapalus.

À hauteur d’enfant,
l’adaptation en bande
dessinée du roman
best-seller de Gaël Faye,
Prix Goncourt des
lycéens 2016, est aussi
poignante que réussie.
En présence des auteur.e.s.

© Chloé Vollmer Lo.

Animée par Victor Macé
de Lépinay, journaliste
à France Culture.

projectionrencontre
EN AVANT-PREMIÈRE

jeudi 25 avril
 19 h

lecture musicale
dimanche 28 avril
 16 h 30
Auditorium du
Mémorial de la Shoah

Kumva, ce qui
vient du silence
de Sarah Mallégol

Ainsi pleurent
nos hommes
de Dominique Celis*

France, documentaire, 108 min,
Vertical Production, 2023.

Kigali, 2018. Depuis sa
rupture avec Vincent,
Erika vit sur un fil, et
écrit à sa sœur pour
« exorciser de son corps »
un amour-dévastation
qui l’habite toujours.
Elle fait le récit splendide

Ils étaient enfants au
moment du génocide
des Tutsi en 1994 au
Rwanda, fils et filles
de tueurs ou de victimes.
Ils ont la trentaine à
présent et luttent avec
leurs souvenirs d’enfance
constitués de silence,
de désolation et de
violence. Pour porter le
poids du passé et penser
un avenir, la réalisatrice
Sarah Mallégol fait le
pari de la libération de
la parole, en croisant avec
douceur et sensibilité
les regards et les mots
de ces jeunes adultes,
et en jetant un pont entre
le passé et le présent.

d’un amour qui tente
de résister à la fatalité
tragique héritée du passé.
Elle raconte son histoire,
mais également celles
des êtres fragiles auxquels
elle est attachée, qui eux
aussi tentent de vivre.
Au Rwanda, pays aux
mille collines florissantes,
où après le génocide
des Tutsi chacun a été
forcé de tourner la page,
derrière la rhétorique
officielle d’unité nationale
chacun a « incarcéré
ses peines à perpète ».

Ces blessures sont sans
cesse ravivées lorsque l’on
peut croiser les bourreaux
du passé au détour d’une
station-service ou sur la
rive calme du lac Kivu...
Textes lus par l’auteure avec
Samuel Kamanzi, guitare
et voix (tous deux ci-dessous).

Suivie d’une rencontre
en présence des artistes
et d’Hélène Dumas,
historienne, chargée de
recherches au CNRS.
* Ainsi pleurent nos hommes de
Dominique Celis, Éd. Philippe Rey,
2022, Le livre de Poche, 2024.

En présence de la réalisatrice.
En conversation avec
Nicolas Champeaux,
journaliste et réalisateur.
© Chloé Vollmer Lo.

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© Naomi Cousins.

© Chris Schwagga.

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CYCLE – 30e COMMÉMORATION DU
GÉNOCIDE DES TUTSI AU RWANDA

projectionrencontre
EN AVANT-PREMIÈRE

jeudi 2 mai
 19 h

À l’ombre des collines
de Laëtitia Gaudin-Le
Puil et Anne Jochum
France, documentaire, 82 min,
Faites un vœu, Kalanna Production,
France Télévisions, 2024.

À Nyamirambo, quartier
pauvre de la capitale
rwandaise, Amani, 31 ans,
a créé un programme
pour accompagner les
enfants vulnérables et

leurs parents. Rescapé
du génocide des Tutsi,
le jeune homme sait que
les inégalités sociales
et les traumatismes
peuvent être le terreau
d’une idéologie qui
tourmente encore les
Rwandais. Convaincu
de la nécessité de leur
engagement, Amani et
ses amis ne ménagent pas
leurs efforts pour bâtir
une société apaisée.
En présence des réalisatrices.
Avec le
soutien
de la

© Olivia Borne. ALCA Nouvelle-Aquitaine.

lecture
performance
samedi 4 mai
 17 h
Théâtre de la Ville
– Les Abbesses

Ejo / Nouvelles
rwandaises du jour
d’après* de Beata
Umubyeyi Mairesse

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« Ejo » : au Rwanda,
le même mot désigne
« hier » et « demain ».
Un seul mot pour se
remémorer les temps
fanés et raconter ce que
peut être la vie après le
génocide des Tutsi. Entre
la lecture théâtralisée
et le concert de dessins,
Ejo aborde avec poésie
et lucidité l’intimité de
femmes et d’enfants
dont le destin est
bouleversé par l’histoire,

mais aussi une certaine
condition féminine,
entre déterminisme,
traumatisme et sororité.
Une mosaïque de tons,
entre désenchantement
et espoir, pour réaffirmer
notre humanité commune.
Avec Beata Umubyeyi
Mairesse (à gauche), lectrice,
Anne-Laure Boyer (à droite),
artiste plasticienne.
* Ejo. Suivi de Lézardes et autres
nouvelles de Beata Umubyeyi
Mairesse, Autrement poche, 2020.
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CYCLE – 30e COMMÉMORATION DU
GÉNOCIDE DES TUTSI AU RWANDA

En partenariat
avec l’EHESS

dimanche 5 mai

Une histoire du
génocide des Tutsi
à parts égales ?
Témoins, acteurs,
chercheurs et
rescapés engagés
dans la construction
des savoirs
Cette journée de
réflexion proposée
vise à revenir sur les
divers types de savoirs
construits depuis
des lieux également
différents – le Rwanda
de 1994, les cours
de justice, les fonds
d’archives rwandais –
qui contribuent à
nourrir l’intelligibilité
historique sur cet
immense événement
de notre tragique
xxe siècle. Les tables
rondes accueilleront à
parts égales la parole
des survivants et
des survivantes du
génocide, les acteurs
de la justice et le
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récit des témoins
afin de décloisonner
les approches et
de donner toute
leur place aux voix
arrimées à l’expérience
du génocide.
Journée d’étude préparée
sous la direction scientifique
d’Hélène Dumas, historienne,
chargée de recherche au CNRS.

 14 h

table ronde
Une histoire des actes
des sauvetages
En présence de
Patrick Gisimba, fondateur
du Gisimba Memorial Center
(Rwanda), Jacques Roisin,
docteur en psychologie,
psychanalyste et chargé de
cours à la Faculté de droit et
criminologie de l’Université
de Louvain (Belgique), et
Carl Wilkens, témoin (USA).
Animée par François Robinet,
maître de Conférences en
histoire contemporaine à
l’université de Versailles
Sain-Quentin-en-Yvelines.

 10 h 30

table ronde
Les procès comme source
de savoir sur le génocide
En présence de
Me Michèle Hirsch, avocate,
spécialiste en droit pénal
international, membre du
barreau de Bruxelles et
conseil auprès de la Cour
pénale internationale,
Timothée Brunet‑Lefèvre,
historien, doctorant à l’EHESS,
et d’Aurelia Devos, magistrate,
ancienne responsable du pôle
« crimes contre l’humanité »
du tribunal judiciaire de Paris.
Animée par Laurent Joly,
historien, directeur de
recherche au CNRS.

 16 h

table ronde
La part des survivants :
échange sur la
mobilisation des
savoirs survivants dans
la narration historique
En présence d’Hélène Dumas,
historienne, chargée
de recherche CNRS,
et Fidèle Rwamuhizi,
rescapé (Rwanda).
Animée par Judith Lyon-Caen,
historienne, directrice d’études
à l’EHESS, CRH–GRIHL.

conclusion
Stéphane Audoin-Rouzeau,
directeur d’études de l’EHESS.

projectionrencontre
EN AVANT-PREMIÈRE

mardi 28 mai
 19 h

Didy de Gaël Kamilindi
de la Comédie Française

et François‑Xavier
Destors
Suisse, France, Rwanda,
documentaire, 90 min, Adok
Films, Compagnie des Phares
et Balises, Iyugi Productions,
Radio Télévisions Suisse, 2024.

Gaël n’avait que cinq ans
lorsque sa mère, Didy,
est morte. Les souvenirs
de sa présence se sont
depuis perdus dans la
fureur des guerres civiles,
du génocide et du sida
qui ont ravagé le Burundi
puis le Rwanda et qui ont
précipité son exil vers la
Suisse. En revenant au
Rwanda 30 ans plus tard,
il se risque à rouvrir les
pages de son histoire
familiale en partant à la
rencontre de celles et ceux
qui ont connu sa mère.
À travers sa mémoire, c’est
le portrait de toute une
génération de femmes
rwandaises qui se dévoile.
En présence des réalisateurs.

© Adok Films, Compagnie des Phares et Balises, Iyugi Productions, Radio Télévisions Suisse.

journée d’étude

Animée par Valérie Nivelon,
journaliste, La marche
du monde, RFI.
Avec le
soutien
de la

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CYCLE – 30e COMMÉMORATION DU
GÉNOCIDE DES TUTSI AU RWANDA

En partenariat avec
Ibuka – France

rencontres

La parole des survivants dimanche 2 juin

projectionrencontre
EN AVANT-PREMIÈRE

 11 h

Après coup de Susan
Solomon et Amélie
Mutarabayire-Schafer
France, Canada, documentaire,
50 min, Susan Solomon
Productions, 2023.

Trois rescapés du
génocide des Tutsi au
Rwanda en 1994 et trois
orphelins de la Shoah
sont réunis autour d’une
table. Les échanges entre
eux portent moins sur le
génocide en tant que tel,
que sur les effets « après
coup » : comment ils ont
grandi sans parents et
sans racines, et comment
ils doivent affronter encore
aujourd’hui la grande

solitude occasionnée
par des événements
traumatiques qui ont
changé leur vie à jamais.
En présence des réalisatrices
et des participants du film :
Daniel Baron, Benjamine
Gerbal, Bernadette Kabanda,
Didas Kanamugire et
Emmanuel Rugema.

Photos des enfants victimes du génocide
au Mémorial de Bisesero, 2018.
© Photogenix studio.

La parole des
survivants est le lien
entre les morts et
les vivants. Depuis
30 ans, les survivants
parlent, racontent et
témoignent. Mais aussi,
par la puissance de la
création artistique, les
survivants travaillent
la parole, l’épaississent,
l’amplifient afin
qu’elle traduise et
dise la densité de la
réalité, la polyphonie
et la polychromie
de l’expérience du
génocide et ce qu’elle
a généré. Enfin, ils
convoquent la présence
des disparus.

 14 h

cérémonie
Lecture des noms
Lecture des noms
des familles
entièrement disparues
28

 14 h 30

introduction
Marcel Kabanda, historien,
président d’Ibuka France.

rencontre-témoignages
Écouter leurs voix

En présence d’Yvonne Foucaud,
rescapée, de Marie‑Ange
Rutayisire, rescapée, auteure
de Pourquoi j’ai toujours peur
des chiens (Éd. Association
pour l’Étude des Littératures
africaines, 2018),
etRévérien Rurangwa, rescapé
auteur de Génocidé (Presses
de la Renaissance, 2006).
Animée par Esther Mujawayo,
rescapée, auteure de
SurVivantes et de l’ouvrage
collectif Entendez‑nous !
(Éd. Histoires et Images,
2024), sociologue et
psychothérapeute,
cofondatrice d’Avega-Agahozo
(association des veuves du
génocide d’avril 1994).
 16 h 30

rencontre

Écriture, création,
transmission
En présence de Scholastique
Mukasonga, écrivaine,
auteure de Notre-Dame du Nil
(Gallimard, 2012) et Julienne
(Gallimard, 2024), Esther
Mujawayo, et Valens Kabarari,
rescapé et réalisateur, auteur
de Vivant (Utopia éditions,
collection latitudes, 2019).
Animée par Eduardo Castillo,
journaliste.

bookclubrencontre
dimanche 9 juin
 14 h

Papa, qu’est-ce qu’on
a fait au Rwanda ?
À l’occasion de la parution de Papa,
qu’est-ce qu’on a fait au Rwanda ?
La France face au génocide de
Laurent Larcher, Seuil, 2024.

À travers l’histoire
d’Anne‑Clarisse,
d’Étienne et d’Issa, enfants
en 1994, le journaliste et
essayiste Laurent Larcher
explique, dans ce troisième
livre, les mécanismes qui
ont mené à l’assassinat
de près d’un million
d’enfants, de femmes et
d’hommes en trois mois.
Avec clarté et pédagogie,
l’auteur s’adresse aux
jeunes d’aujourd’hui
pour les informer du
rôle alors joué par les
autorités françaises dans
son soutien à un régime
raciste et génocidaire.
En présence de l’auteur et
de Lune Robin, créatrice
de contenu culturel.
Animée par Jules Stimpfling
(Jules Comme César),
créateur de contenus, fondateur
de Le Crayon, premier
média de débat de jeunes.
29

CYCLE – 30e COMMÉMORATION DU
GÉNOCIDE DES TUTSI AU RWANDA

projectionrencontre
dimanche 9 juin
 16 h 30

Rwanda. À la poursuite
des génocidaires
de Thomas Zribi
et Stéphane Jobert
France, documentaire,
52 min, Nova Production et
LCP‑Assemblée nationale, 2023.
À l’occasion de la parution
de Rwanda. À la poursuite des
génocidaires de Thomas Zribi
et Damien Roudeau,
Les Escales – Steinkis, 2023.

Dans une bande dessinée
et un film, le journaliste
Thomas Zribi rend
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hommage au travail
inlassable, opiniâtre
et essentiel d’Alain et
Dafroza Gauthier, visant
à traduire en justice les
Rwandais réfugiés en
France et accusés d’avoir
participé au génocide
des Tutsi en 1994. Depuis
trente ans, le couple
sillonne les routes
rwandaises à la recherche
des survivants, récoltent
leurs témoignages, et
interrogent les tueurs
derrière les barreaux de
leur prison. Le fruit de
leurs enquêtes a abouti
à la condamnation à de
lourdes peines de six

hommes. Au-delà de
cette lutte pour la justice,
leur quête restaure
l’humanité et la dignité
des victimes du génocide.
En présence de Thomas Zribi
et d’Alain et Dafroza
Gauthier, fondateurs de
l’association Collectif des
parties civiles pour le Rwanda.
Animée par Feurat Alani,
auteur et reporter.
Avec le
soutien
de la

Dafroza et Alain Gauthier.
© Stéphane Jobert.

rencontre
dimanche 30 juin
 14 h

Les convois d’enfants
de Terre des
hommes au Rwanda,
juin 1994 - juin 2024
À l’occasion de la parution
de l’ouvrage Le convoi de
Beata Umubyeyi Mairesse,
Flammarion, 2024.

Le 18 juin 1994, quelques
semaines avant la fin
du génocide des Tutsi
au Rwanda, Beata
Umubyeyi Mairesse, alors
adolescente, a eu la vie
sauve grâce à un convoi

humanitaire suisse. Treize
ans après les faits, elle
entre en contact avec
l’équipe de la BBC qui
a filmé et photographié
ce convoi. « Il aura fallu
15 ans de cheminement
incertain, une enquête
menée aux confins de
mémoires étiolées, pour
retrouver une image
sur laquelle j’espérais
figurer, puis pour chercher
mes compagnons de
fuite. Quinze ans pour
m’autoriser enfin à
écrire cette histoire.
La mienne et à travers
elle, car il s’agit bien de
me réinscrire dans un

collectif, la nôtre, l’histoire
des enfants des convois. »
Beata Umubyeyi Mairesse.
En présence de l’auteure et
d’autres enfants rescapés
Damas Dukundane, Annick
Kayitesi-Jozan, Delphine
Umuhoza, ainsi que de
Deanna Cavadini, humanitaire
- Terre des Hommes suisse,
et Fergal Keane, journaliste
reporter à la BBC.
Animée par Nathalie Crom,
journaliste littéraire, directrice
du service livres de Télérama.

Beata Umubyeyi Mairesse.
© Céline Nieszawer. Flammarion.

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fgtquery v.1.9, 9 février 2024