Fiche du document numéro 24874

Num
24874
Date
Mardi 25 juin 2019
Amj
Taille
235587
Titre
Transcription partielle [non officielle] de l'audition d'Hubert Védrine par la Commission des affaires étrangères
Soustitre
Hubert Védrine : « je trouverais assez logique qu’on s’intéresse aux archives de l’ensemble des protagonistes du sujet. Donc, qu’on ait une approche non-masochiste ».
Nom cité
Fonds d'archives
Type
Langue
FR
Citation
Hubert Védrine : « je trouverais assez logique qu’on s’intéresse aux archives de l’ensemble des protagonistes du sujet. Donc, qu’on ait une approche non-masochiste »

Transcription partielle de l’audition d’Hubert Védrine le 25 juin 2019 devant la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

Lien :
http://videos.assemblee-nationale.fr/video.7867651_5d1233e82389c.commission-des-affaires-etrangeres--m-hubert-vedrine-ancien-ministre-des-affaires-etrangeres--qu-25-juin-2019?timecode=1210556

*

HUBERT VEDRINE DEVANT LA COMMISSION DES AFFAIRES ETRANGERES DE L’ASSEMBLEE NATIONALE, LE 25 JUIN 2019.

NB. – Les principaux bégaiements ont été supprimés.

[Début de la transcription à 01 h 21’ 21’’]

Marielle de Sarnez : Merci beaucoup Monsieur le Député. Hubert Julien-Laferrière.

[01 h 21’ 24’’]

Hubert Julien-Laferrière : Merci Madame la Présidente. Monsieur le ministre, moi, j’ai trois questions très courtes. […] Deuxième question, c’est juste une question, hein, mes chers collègues [sourire] : que vous inspire la volonté du président de la République d’ouvrir les archives du génocide des Tutsi au Rwanda et mettre en place une constitution…, une commission d’historiens pour enquêter sur le rôle ou pas de la France dans l’inaction face au génocide des Tutsi ?

[…]

[01 h 36’ 40’’]

Hubert Védrine : Archives du Rwanda. Je suggère que vous invitiez Paul Quilès, ici, qui avait présidé la commission…, la mission d’information, qui avait fait un travail gigantesque puisqu’il avait déclassifié – avec mon accord, j’étais aux Affaires étrangères, Alain Richard à la Défense, Jospin à Matignon –, on avait déclassifié ce que personne d’autre n’a fait : 7 000 documents ! Confidentiels, classés. Alors, qu’on aille au-delà, pourquoi pas. Moi je n’ai aucun problème là-dessus. Simplement, je trouverais assez logique qu’on s’intéresse aux archives de l’ensemble des protagonistes du sujet. Donc, qu’on ait une approche non-masochiste et qu’on demande l’ouverture des archives de l’ONU, du Tribunal d’Arusha, d’Israël, du Rwanda s’il y en a, de l’Ouganda, de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis, etc.

[Fin de la transcription à 01 h 37’ 23’’]

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