Fiche du document numéro 29645

Num
29645
Date
Dimanche 20 février 2022
Amj
Taille
0
Titre
Exclusivité : victoire des militaires rwandais accusés dans l’attentat contre le Falcon 50 en 1994
Soustitre
La Cour de cassation française a clôturé définitivement le procès contre des militaires rwandais accusés dans l’attentat contre le Falcon 50 de Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994.
Nom cité
Nom cité
Nom cité
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Type
Vidéo
Langue
FR
Citation
14:51

Me Maingain :

Nous prendrons notre liberté de parole pour expliquer ce que nous avons découvert durant ces 20 ans de combat. La question de la vérité historique s'impose dans ce pays pour l'apaisement de tous.

15:09

Q: Me Maingain pourquoi le juge Bruguière ne s'est pas intéressé aux gendarmes qui ont été tués dans la foulée de cet attentat ?

Me Maingain : Vous évoquez quelque chose qui est vraiment scandaleux, l'affaire Didot et Maïer. Deux gendarmes qui sont morts dans... à cette période. Mais vous savez, qu'est-ce qui se passe, une fois de plus, on implique au FPR l'assassinat de ces deux hommes. Que va-t-on découvrir dans le cadre de l'instruction ? Mais que va-t-on découvrir dans le cadre des enquêtes que certains journalistes courageusement ont fait ? On va découvrir qu'on va rendre visite aux familles des gens en leur demandant de ne pas remuer le dossier de ces personnes là, qui sont mortes. Et on va découvrir dans le dossier que, un médecin, délivre un permis d'inhumer qui contient de fausses énonciations compte tenu des circonstances de la mort de ces deux personnes. Et lorsque le médecin concerné, un certain docteur Thomas, va être interrogé concernant le certificat qu'il a délivré, il va reconnaître et il va dire que ce n'est pas moi qui ai signé ce document. Est-ce que vous vous rendez compte que cela signifie, qu'au sein de l'armée française, des personnes ont fait des faux en écriture pour faciliter l'inhumation de deux personnes qui étaient basées à Kigali, qui étaient basées dans un secteur d'activité où on pouvait entendre un certain nombre de communications faites entre belligérants ou entre forces armées et forces de sécurité et que ce que révèle aujourd'hui ce dossier c'est que ces personnes se font assassiner et que des faux en écriture sont commis au sein de l'armée française pour faciliter leur euh... inhumation. Ça ne vous rappelle pas qu'il y a eu des faux en écriture dans un autre dossier un siècle plus tôt ? Cette affaire-là s'appelle l'affaire Dreyfus.

Q. ?

Me Maingain : Le dossier est clos pour nos clients. Comme au sein de nous, nous les avocats de la défense nous nous réjouissons parce que définitivement on ne pourra plus inculper ces personnes. Il n'y a aucune charge suffisante les concernant. Deuxièmement, le dossier révèle d'où viennent les tirs et quels sont ceux qui ont voulu cacher et occulter la vérité et je vous ai cité quelques exemples je peux vous dire que j'ai ? d'autres éléments qui sont scandaleux dans ce dossier. Il y a une matière pour l'histoire des habitants de la région et cette matière est très importante.

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fgtquery v.1.9, 9 février 2024