Surtitre
Journal de 7 heures [1:14]
Titre
Au Rwanda l'horreur est désormais devenue quotidienne et on a le sentiment de répéter chaque jour la même chose : massacres, exactions, pillages, exode
Soustitre
Les orphelins risquent d'être l'un des problèmes majeurs dans les années à venir au Rwanda.
Résumé
- In Rwanda, the horror has now become daily and we have the feeling of repeating the same thing every day: massacres, abuses, looting, exodus.
- A few kilometers from Kigali, a hospital. The last may be in operation. Section of orphans: here there are a hundred, in the country thousands. Orphans are likely to be one of the major problems in the years to come in Rwanda. Most of these young children were found dead. They keep wounds of rare savagery on their bodies: traces of machetes or shot.
- Outside, the villages of straw around Kigali offer the same images of desolation and apocalypse: massacres carefully organized in the face of the indifference of the whole world. 200,000 dead in four weeks and inert diplomacy.
- Boutros Boutros-Ghali, the UN Secretary General visiting Paris yesterday [May 11], recommends sending 5,000 blue helmets. The United States last night proposed to the UN the possibility of creating a protection zone.
- While the soldiers of the Rwandan Patriotic Front go down towards Kigali, the refugees go up towards the North in Tanzania. At least 250,000 refugees in the camps. A deplorable situation that is deteriorating day by day.
Citation
[Bruno Roger-Petit :] Au Rwanda l'horreur est désormais devenue quotidienne et on a le sentiment de répéter chaque jour la même chose : massacres, exactions, pillages, exode. Le point avec Benoît Mousset.
[Benoît Mousset :] À quelques kilomètres de Kigali, un hôpital. Le dernier peut-être en fonctionnement [on voit la façade de l'hôpital de Gahini]. Section des orphelins : ici ils sont une centaine, dans le pays des milliers [gros plans sur des enfants blessés à la tête]. Les orphelins risquent d'être l'un des problèmes majeurs dans les années à venir au Rwanda [on voit des soldats du FPR dans les allées de l'hôpital].
La plupart de ces jeunes enfants ont été trouvés comme morts. Ils gardent sur leur corps des blessures d'une rare sauvagerie [gros plans sur un jeune homme blessé à la tête puis sur une fille dont le bras gauche a été amputé] : traces de machettes ou de grenailles [on voit plusieurs lits d'enfants dans une grande salle de l'hôpital].
À l'extérieur les villages de paille autour de Kigali offrent les mêmes images de désolation et d'apocalypse : des massacres soigneusement organisés devant l'indifférence du monde entier [on voit de nombreux cadavres allongés devant un établissement religieux]. 200 000 morts en quatre semaines et une diplomatie inerte.
Boutros Boutros-Ghali, le secrétaire général de l'ONU en visite hier [11 mai] à Paris, préconise l'envoi de 5 000 Casques bleus [on voit un charnier au milieu d'un bois]. Les États-Unis ont proposé cette nuit à l'ONU la possibilité de créer une zone de protection.
Alors que les soldats du Front patriotique rwandais descendent vers Kigali, les réfugiés, eux, remontent vers le Nord en Tanzanie. 250 000 réfugiés au moins dans les camps. Une situation déplorable qui se dégrade de jour en jour [on voit des soldats du FPR sur une camionnette Daihatsu, elle-même suivie par une voiture Toyota].
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fgtquery v.1.9, 9 février 2024
