Fiche du document numéro 31868

Num
31868
Date
Vendredi 25 juin 1993
Amj
Taille
7405325
Titre
Point sur les aspects militaires des négociations d'Arusha depuis le 16 mars
Mot-clé
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Cote
N°1935/DEF/DRM/SDE/AFMO/CD; SHD GR 2000 Z 131_14; Duclert 20210031/1
Résumé
The officer from the Directorate of Military Intelligence (DRM) writes:
“However, the problem of the percentages as they were accepted by the Rwandan delegation in Arusha might not be accepted by the Rwandan Armed Forces (FAR). They can seem like a real provocation and announce a violent reaction of refusal from the armed forces, or even an internal destabilization led by the military leaders. »
Source
DRM
Fonds d'archives
Type
Note
Langue
FR
Citation
Page 4
32. La Gendarmerie nationale
JEL DEFENSE

Les discussion continuent, le désaccord subsiste notamment sur le
déploiement des unités territoriales. Selon le FPR, chaque commune
au centre rural important, doit être doté d'un poste permanent. Le gouvernement en accepte le principe, la création du poste devant toutefois, tenir compte, de la situation sécuritaire locale.


33. Les forces de sécurité

Alors qu'il avait été convenu que le FPR serait représenté
notamment au niveau de leur coordination, le Front patriotique propose
aujourd la création d'une police politique chargée de contrôler l’activité
des partis politiques et des associations.

4. Les points restants à négocier

Les autorités rwandaises veulent qu'avant la conclusion des
négociations d'Arusha, le ministre des Affaires étrangères vienne présenter le
texte des accords au conseil des ministres et informer le conseil national de
développement (Parlement) de son contenu alors que le FPR exige la mise en
oeuvre des accords de paix dès le signature.

5. Commentaires

Pressée d'une part par la délégation tanzanionne, lasse de l'enlisement des négociations, contrainte d'autre part par les délais, la partie gouvernementale rwandaise s'est donc globalement pliée aux exigences du FPR et l'accord de paix pourrait être signé le 24 juin dans le cadre de la conférence de l'OUA.

Toutefois, le problème des pourcentages tels qu'ils ont été acceptés par la délégation rwandaise à Arusha pourrait ne pas être accepté par les FAR. Ils peuvent paraître comme une véritable provocation et annoncer une réaction violente de refus des forces armées, voire une déstabilisation interne conduite par les chefs militaires.

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