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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

Les deux derniers Pères blancs du Rwanda sont rentrés en France pour témoigner de l'horreur quotidienne que vit une population abandonnée même par la MINUAR

Fiche Numéro 3485

Numéro
3485
Auteur
Poivre d'Arvor, Patrick
Auteur
Marque, Isabelle
Auteur
Bruzzi, Jean-Claude
Date
14 juin 1994
Amj
19940614
Heure
20:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 20 heures [4:02]
Titre
Les deux derniers Pères blancs du Rwanda sont rentrés en France pour témoigner de l'horreur quotidienne que vit une population abandonnée même par la MINUAR
Soustitre
En France, une délégation de Médecins sans frontières a été reçue par le président de la République.
Nom fichier
Taille
12264382 octets
Source
TF1
Fonds d'archives
INA
Type
Journal télévisé
Langue
FR
Résumé
- De nouvelles scènes de violence au Rwanda : les milices hutu auraient enlevé et probablement massacré une quarantaine d'enfants tutsi qui s'étaient réfugiés dans une église.
- Malgré le courage de deux Pères blancs Otto Mayer et Henri Blanchard, rien n'a pu être fait pour les sauver.
- Père Henri Blanchard : "Ils ont fait monter de force les gens dans un camion. Nous savons en tout cas, qu'il y en a au moins une dizaine qui ont été tués parce qu'on les a vus après". Depuis, aucune nouvelle des autres mais leur sort, hélas, ne fait guère de doute.
- Les deux Pères sont donc rentrés en France pour témoigner de l'horreur quotidienne que vit une population abandonnée même par la MINUAR. Père Henri Blanchard : "Vraiment on était profondément déçu du désintérêt de la communauté internationale, surtout quand on a vu que la MINUAR, au lieu de renforcer sa présence et de créer tout de suite des couloirs humanitaires pour sauver les gens, a retiré 2 100 personnes. Ils sont restés à 400. Que vouliez-vous qu'ils puissent faire ?! […] Les politiciens des deux bords doivent finir par comprendre qu'il n'y a pas de solution sans dialogue et sans renoncer à quelque chose de soi-même".
- Aujourd'hui encore, les combats qui font rage entre rebelles et gouvernementaux ont empêché les Casque bleus d'évacuer des civils.
- Une délégation de MSF a été reçue par le président de la République et a demandé davantage de Casques bleus, notamment à Kigali et ses environs.