Titre
Marc Vaiter, qui a déjà sauvé du massacre plus de 300 gosses, reste inquiet : la bonne volonté ne manque pas, les moyens si
Résumé
- Au Rwanda les besoins humanitaires des réfugiés ne sont pas encore totalement couverts en dépit des efforts de la communauté internationale. Les taux de mortalité restent inacceptables indique Médecins sans frontières. Au camp de Katale, le mieux organisé, le taux de mortalité quotidien est de 25 pour 10 000.
- Il y a également les problèmes inhérents au retour de certains réfugiés dans leur village. Entre autres, le nombre grandissant d'orphelins. 6 000 orphelins ont déjà été recensés à Kigali. Des estimations sans doute approximatives.
- Dans son orphelinat, Marc Vaiter, ce Français qui a survécu à la tourmente de la guerre et qui a déjà sauvé du massacre plus de 300 gosses, reste inquiet. L'après-guerre est difficile : la bonne volonté ne manque pas, les moyens si. Les enfants reçoivent un peu de lait et de sorgho. Les carences sont nombreuses, notamment pour ceux qui ont erré plusieurs semaines entre les camps.
- Une priorité : éviter que la dysenterie et le choléra ne s'installent. Ici comme ailleurs l'eau manque. Mais la véritable étendue du désastre est psychologique. Un personnel bénévole et peu qualifié tente de réapprendre à ces enfants les gestes d'une nouvelle vie, sans parler de futur. Malgré la place limitée, l'orphelinat ne refuse personne.