Soustitre
Parallèlement se déroulera, également à Biarritz, une rencontre pour examiner notamment la politique africaine de la France.
Résumé
- Ouverture demain [8 novembre] à Biarritz du 18ème sommet franco-africain. 26 chefs d'État y seront attendus et 35 pays en tout y seront représentés.
- Parallèlement se déroulera, également à Biarritz, une rencontre entre des opposants de tous ces pays, des organisations humanitaires et des experts internationaux pour examiner notamment la politique africaine de la France.
- Au début il y a eu les massacres. Victimes : des Tutsi et des Hutu modérés. Coupable : le pouvoir qui était allié de la France. Le pouvoir qui faisait entraîner ses hommes par des militaires français.
- Très vite les parachutistes ont sauvé à Kigali les expatriés français et européens mais aussi quelques responsables du clan des massacreurs. Officiellement, il s'agissait ainsi d'assurer la sécurité de l'évacuation.
- Ils ont eu huit jours pour faire le ménage à l'ambassade et détruire les traces d'une coopération militaire encombrante qui sera dénoncée aussi à Biarritz. François-Xavier Verschave : "Il y a une douzaine d'organisations non gouvernementales. Et puis il y a la plupart des grands africanistes, des grands chercheurs, des gens comme Rony Brauman aussi, qui vont participer à une mise en examen pendant deux jours à Biarritz de la politique africaine de la France pour essayer de la ramener à la raison démocratique à laquelle elle a totalement échappé".
- Le nouveau gouvernement de Kigali n'est pas convié à Biarritz en effet. Pourtant les deux-tiers de ses membres sont des démocrates hutu qui ont risqué leur vie durant le régime précédent, qui ont combattu ou survécu au génocide.
- Or voilà quelques semaines qu'on parle avec complaisance d'exactions commises par le FPR pour justifier l'absence d'invitation à Biarritz. Comme s'il n'y avait pas eu de génocide.