Résumé
Cette lettre manuscrite est attribuée à Aloys Ntiwiragabo par Pierre Payebien, enquêteur du juge Bruguière. Toutefois, il suppose qu'elle a pu être recopiée par la personne qui l'a transmise au bureau du juge. La reconnaissance du génocide des Tutsi par le Conseil de sécurité des Nations unies y est contestée. La responsabilité du « drame » rwandais est mise au compte du FPR qui a attaqué le pays en octobre 1990 alors qu'il était en paix. Ce sont les commandos du FPR qui ont commis les attentats et les massacres que d'autres attribuent aux commandos de la mort du régime Habyarimana. C'est le FPR qui a abattu l'avion du président. Les deux lance-missiles et la boîte noire de l'avion ont été remis au capitaine Barril « dit des services de sécurité de l'Élysée ». La France est injustement attaquée pour son soutien au Rwanda. Il demande à la Mission d'information parlementaire de « mettre à la lumière tout ce qu'elle sait du complot dont le peuple rwandais a été victime ».