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« Contestation de l'existence d'un crime contre l'humanité, en l'espèce un crime de génocide » : c'est l'incrimination qui a conduit le polémiste Charles Onana et son éditeur Damien Serieyx devant la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris[1]. Nous rendons compte aujourd'hui de la fin de ce procès historique, avec les plaidoiries des avocats et le réquisitoire du parquet. Les deux accusés se sont cramponnés à leur stratégie du profil bas. L'expression favorite de Charles Onana, « double génocide », a disparu. Mais comment oublier ses déclarations antérieures, et d'autres livres sulfureux critiquant « l'histoire officielle » publiés par son éditeur, L'Artilleur ? La plaidoirie de Me Rachel Lindon, avocate d'Ibuka France, a éclairé des débats où les accusés tentaient de créer la confusion.