Soustitre
Il faut saluer la décision du président Macron d'instaurer officiellement une journée de
commémoration du génocide perpétré contre les Tutsis, à la suite des Nations Unies qui, le 26
janvier 2018, avaient fait du 7 avril une « journée internationale de réflexion sur le génocide
des Tutsis au Rwanda en 1994 ». Pour autant, force est de constater que les responsables de la
politique menée par la France au Rwanda entre 1990 et 1994 restent pétrifiés dans un
discours de justification intenable, empruntant de surcroît au répertoire négationniste.