Résumé
- Au Rwanda les rebelles du FPR qui tiennent maintenant les trois quarts du pays ont stoppé leur progression à une dizaine de kilomètres seulement des troupes françaises. La France réaffirme le caractère humanitaire de l'opération mais des dissonances commencent à se faire sentir.
- Ils sont accueillis par des acclamations. Ce sont les rebelles du Front patriotique rwandais qui ont pris Kigali, la capitale. Ils sont à présent à une dizaine de kilomètres de la zone humanitaire de sécurité établie par les forces françaises.
- Le commandant du FPR a annoncé la formation prochaine d'un gouvernement et a voulu calmer le jeu en déclarant qu'il ne chercherait pas l'affrontement. François Mitterrand, lui, a réaffirmé le caractère humanitaire de l'opération française : "La France n'entend pas mener d'opération militaire… au Rwanda contre qui que ce soit".
- Boutros Boutros-Ghali, le secrétaire général des Nations unies, approuve ce projet français de zone humanitaire de sécurité. Mais le choix de la France suscite également des oppositions. Valéry Giscard d'Estaing estime qu'on est allé trop loin dans l'intervention française et qu'il faut ramener nos forces à la frontière. Pourtant le contingent français pourrait bien atteindre 2 500 hommes.