Résumé
- Le Rwanda : les combats pour la prise de contrôle de la capitale Kigali sont toujours aussi violents alors que les militaires français poursuivent leur mission dans l'Ouest du pays.
- Les militaires français engagés dans l'opération Turquoise se déploient dans l'Ouest du Rwanda alors que dans le centre du pays les combats pour le contrôle de la capitale Kigali redoublent d'intensité.
- Ferveur retrouvée hier [26 juin] à Kigali, le temps d'une messe dans ce camp de réfugiés tutsi. Leur prière a été exaucée avec l'arrivée des militaires français. Leur hantise : les milices hutu qu'ils accusent de génocide. Leur crainte : mourir d'épidémie ou de maladie faute de médicaments, les bombardements incessants sur Kigali ayant interdit toute évacuation sanitaire.
- L'aéroport, fermé, pourrait toutefois être réouvert aujourd'hui. Un répit qui serait mis à profit par la Croix-Rouge.
- Les 450 Casques bleus de la MINUAR restés dans la capitale sous les bombardements constituent en fait le seul espoir des civils sur place, toujours menacés, qui attendent d'être soignés ou déplacés.
- L'initiative française en tout cas est bien accueillie par l'état-major de la MINUAR à Kigali. Roméo Dallaire : "Envoyer des troupes ici ne suffit pas. Il faut encore m'envoyer des troupes avec tout leur équipement pour qu'elles puissent faire le travail qu'on attend d'elles".
- L'opération Turquoise, elle, se poursuit sur la frontière orientale avec le Zaïre. Les parachutistes français se déploient sur une largeur de 10 à 15 kilomètres à l'intérieur continuent leur évaluation des besoins.
- Ce soir 1 300 militaires seront ainsi à pied d'œuvre et demain [28 juin] les deux hôpitaux de campagne seront installés.