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Mise à jour :
1 mars 2024 Anglais

Selon la radio du FPR des avions français auraient bombardé des positions rebelles

Fiche Numéro 33802

Numéro
33802
Auteur
Leclerc, Gilles
Date
5 juillet 1994
Amj
19940705
Heure
19:30:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 19 heures 30
Titre
Selon la radio du FPR des avions français auraient bombardé des positions rebelles
Soustitre
Pour François Mitterrand, la France n'est pas dans la guerre.
Taille
18977 octets
Nb. pages
2
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Résumé
- À l'étranger les rebelles tutsi du FPR arrêtent leur progression aujourd'hui après la prise de contrôle hier [4 juillet] des deux villes de Kigali et Butare.
- Désormais 10 kilomètres seulement séparent les Tutsi du FPR et les forces françaises. Ces dernières installent à présent une zone de sécurité et la défendront si besoin par la force. Et on apprend d'ailleurs ce soir que des avions français auraient bombardé des positions rebelles. Information bien entendu à prendre au conditionnel : elle émane en effet de la radio du FPR.
- François Mitterrand qui termine, lui, aujourd'hui sa visite en Afrique du Sud n'a pas manqué de s'exprimer au sujet de cette situation de plus en plus délicate pour les soldats français. Pour le chef de l'État, la France n'est pas encore dans la guerre. Elle n'est pas dans la guerre : "Elle tend, je cite, une main secourable".
- François Mitterrand : "La France n'entend pas mener d'opération militaire au Rwanda contre qui que ce soit. Le sort des Rwandais dépend des Rwandais. Le Front patriotique rwandais n'est pas notre adversaire ! Nous ne cherchons pas à retenir son éventuel succès ! Nous disons simplement : 'Il faut bien qu'il y ait quelque part un endroit où des gens en péril puissent trouver secours'. Nous tendons une main secourable. Là s'arrête notre action. Et nous sommes au regret de constater que les organisations internationales n'ont pas déjà mis en place le dispositif qui permettrait de ne pas laisser supporter cette charge à la France seule".