Soustitre
Le départ des troupes françaises du Niger, n'est pas une péripétie : une page d'histoire est en train de se tourner. Pourquoi aujourd'hui, pourquoi tant de tension ? Comment d'autres anciennes métropoles, comme la Belgique, ont-elles affronté, puis dépassé ce stade de la confrontation et du rejet ?
Commentaire
Cet article est important. Il contient quelques bourdes et quelques oublis. Le siège de membre permanent de la France au Conseil de sécurité ne dépend pas de ses liens avec les pays africains. Il ne faut pas oublier l'assassinat de Mehdi Ben Barka et d'autres mathématiciens tel que le tchadien Ibni Oumar Mahamat Saleh, comme si l'objectif de la France était d'éradiquer tous les mathématiciens et autres gens d'esprit, en privilégiant des alliances avec des malfrats sanguinaires. Il ne faut pas oublier aussi ces campagnes de conquêtes et de massacres comme la colonne Voulet-Chanoine qui, en 1899, traversant le Sénégal, le Burkina et le Niger « donna » le Tchad à la France, comme l'écrivaient nos livres d'histoire de l'enseignement public créé par Jules Ferry qui voulait civiliser les races inférieures. Mais cet article résume bien les causes du déguerpissement actuel de la France d'Afrique « noire », comme persiste à dire encore l'auteur. Avec ce retour en France de l'ambassadeur au Niger Sylvain Itté, on a envie d'ajouter « Ite missa est », mauvais jeu de mots certes, car la messe, en particulier celle dite au Rwanda en 1994, fut bien plus sinistre.