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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

À trois kilomètres de Kigali, le convoi de Bernard Kouchner est pris sous un feu nourri des guérilleros tutsi du Front patriotique. Des forces gouvernementales avait tenté de profiter de l'aubaine du convoi pour s'exfiltrer

Fiche Numéro 3363

Numéro
3363
Auteur
Piquet, Laurence
Auteur
Leymergie, William
Auteur
Girard, Renaud
Date
16 mai 1994
Amj
19940516
Heure
07:30:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 7 heures 30
Titre
À trois kilomètres de Kigali, le convoi de Bernard Kouchner est pris sous un feu nourri des guérilleros tutsi du Front patriotique. Des forces gouvernementales avait tenté de profiter de l'aubaine du convoi pour s'exfiltrer
Soustitre
Le projet de Bernard Kouchner est de tenter d'ouvrir un corridor humanitaire dans la capitale du Rwanda à feu et à sang.
Taille
6865051 octets
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Journal télévisé
Langue
FR
Résumé
- 200 000 morts au Rwanda, peut-être 500 000, le bilan du carnage est incertain et la communauté internationale hésite toujours à intervenir. La communauté internationale veut-elle arrêter le génocide au Rwanda ? Question pour l'instant sans réponse. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer en début de semaine sur l'envoi de 5 000 Casques bleus.
- Ce week-end, Bernard Kouchner s'est rendu compte sur place de l'étendue des massacres. À peine arrivé à Kigali, qu'il a rejoint de nuit par la route du nord, Bernard Kouchner s'est mis au travail. Son projet est soutenu par Boutros Boutros-Ghali et les Casques bleus présents sur place : c'est de tenter d'ouvrir un corridor humanitaire dans la capitale du Rwanda à feu et à sang, partiellement encerclée par les guérilleros tutsi du Front patriotique.
- Premiers évacués possible, des enfants de deux orphelinats. Et notamment ceux protégés par Marc Vaiter, le Français qui a refusé de partir le 11 avril dernier avec les paras français venus le chercher.
- Bernard Kouchner s'est rendu dimanche [15 mai] à Gitarama où s'est réfugié le Gouvernement intérimaire. Le Président lui a donné son accord de principe. Au retour, à trois kilomètres de la capitale, le convoi de Kouchner est pris sous un feu nourri des guérilleros. Tout le monde dans le fossé pendant une demi-heure. Pas de blessés. Des forces gouvernementales avait tenté de profiter de l'aubaine du convoi pour s'exfiltrer.
- Il reste de nombreux obstacles : les barrages de miliciens surexcités et incontrôlables et, si l'opération réussit, l'accueil des orphelins, pour lesquels les pays occidentaux ne s'empressent guère.