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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

François Mitterrand : « Il reste des hôpitaux, des églises, quelques lieux, quelques sites où tout n'a pas été massacré. Il y a donc une extrême urgence ! »

Fiche Numéro 3492

Numéro
3492
Auteur
Chazal, Claire
Auteur
Lapeyre, Arnaud
Date
18 juin 1994
Amj
19940618
Heure
20:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 20 heures [2:13]
Titre
François Mitterrand : « Il reste des hôpitaux, des églises, quelques lieux, quelques sites où tout n'a pas été massacré. Il y a donc une extrême urgence ! »
Soustitre
La France a demandé la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre en place une mission humanitaire.
Nom fichier
Taille
7064112 octets
Source
TF1
Fonds d'archives
INA
Type
Journal télévisé
Langue
FR
Résumé
- La situation au Rwanda mobilise les autorités françaises. François Mitterrand et Alain Juppé parlent tous deux d'une intervention militaire dans les jours prochains. La France a en effet demandé la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre en place une mission humanitaire. Mission qui a été confirmée à l'instant à l'issue d'une réunion qui s'est tenue à Matignon en présence d'Edouard Balladur.
- Les Casques bleus, qui viennent de rendre un dernier hommage à l'un des leurs tué hier [17 juin], ont procédé aujourd'hui à l'évacuation de 300 civils bloqués dans la capitale. Une évacuation difficile en raison des combats à Kigali.
- La France veut intervenir pour assurer la sécurité de ceux qui ont échappé, à ce jour, aux tueries. François Mitterrand : "Il reste des hôpitaux, des églises, quelques lieux, quelques sites où tout n'a pas été massacré. Il y a donc une extrême urgence !".
- Mais cette intervention ne pourrait avoir lieu que dans un cadre précis. Selon François Léotard, ministre de la Défense, "Deux choses sont exclues : c'est d'abord que nous y allions seuls. Et c'est que nous restions longtemps. Deux choses sont nécessaires : c'est que nous obtenions un mandat de la communauté internationale. Et c'est que nous soyons aidés par d'autres pays et notamment par des pays africains".
- Un projet d'intervention condamné par les rebelles du Front patriotique rwandais alors que les combats continuent dans la capitale.