Soustitre
Des militaires français devaient effectuer trois nouvelles missions au Rwanda, vendredi 24 juin, après celle qu'ils ont effectuée la veille, à partir du Zaïre, à proximité de Cyangugu, dans un camp de réfugiés tutsis situé non loin de la frontière. A Paris, le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, a affirmé que la France n'était pas isolée dans cette affaire. Il a énuméré quelques pays _ dont l'Italie _ disposés à apporter un soutien à l'opération "Turquoise ". Trois cents soldats sénégalais doivent rejoindre les 2 500 militaires français engagés dans cette opération. D'autre part, deux émissaires français ont rencontré, au Rwanda, le président du Front patriotique rwandais (FPR), le mouvement rebelle tutsi, qui reste opposé à l'intervention française.
Résumé
Avec le Livre blanc sur la défense, que le gouvernement Balladur a présenté en février 1994, bien d'autres formes d'action que le soutien à des régimes supposés amis ou la récupération de ressortissants menacés sont désormais imaginées par les stratèges français. L'opération "Turquoise" entre dans la catégorie de ces nouvelles opérations concevables.