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Ce dimanche le Président français n'est pas intervenu pour reconnaître les responsabilités françaises dans le génocide des Tutsis du Rwanda, se contentant d'annoncer que le 7 avril serait désormais « une journée de commémoration » de ce génocide. Malgré l'ensemble des informations accumulées sur le sujet depuis 25 ans, il choisit d'attendre encore, en créant une commission d'historiens. Du point de vue de l'accès aux archives, celle-ci représente un recul par rapport à l'ouverture des archives promise par son prédécesseur, François Hollande. Elle donne également aux historiens un avantage sur les juges qui devraient être les premiers à en bénéficier. A Paris, des militants de Survie Paris ont rappelé cette complicité de la France avec les extrémistes hutus, par une action symbolique place de la République.