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Mise à jour :
19 septembre 2024 Anglais

Jean Kambanda : « Je pense que le gouvernement représente la population. Et c'est la population aujourd'hui qui contrôle la paix »

Fiche Numéro 30226

Numéro
30226
Auteur
Amar, Paul
Auteur
Rochot, Philippe
Date
19 avril 1994
Amj
19940419
Heure
20:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 20 heures
Titre
Jean Kambanda : « Je pense que le gouvernement représente la population. Et c'est la population aujourd'hui qui contrôle la paix »
Soustitre
Les Hutu contrôlent l'identité de tous les passants aux barrages. Gare à celui qui n'appartient pas à la bonne ethnie.
Taille
19529 octets
Nb. pages
2
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Résumé
- Les forces gouvernementales du Rwanda n'ont pas hésité à bombarder le stade de Kigali où se trouvaient des milliers de réfugiés.
- Exécutés à la machette : ces corps sont ceux de civils appartenant pour la plupart à la minorité tutsi. Nous sommes dans les environs de Kigali et les Hutu contrôlent l'identité de tous les passants aux barrages. Gare à celui qui n'appartient pas à la bonne ethnie.
- La majorité des étrangers ont été évacués la semaine dernière et les crimes se déroulent à présent sans témoin. Les 420 Casques bleus belges ont quitté le Rwanda aujourd'hui. Les 1 500 soldats de l'ONU restant devraient partir dans quelques jours.
- L'armée rwandaise se bat contre les rebelles du Front patriotique pour le contrôle de la capitale Kigali. Le gouvernement rwandais, ou ce qu'il en reste, s'est réfugié dans une école à la frontière du Burundi. Jean Kambanda, "Premier ministre rwandais" : "Je pense que le gouvernement ici représente la population. Et c'est la population, aujourd'hui, qui contrôle la paix".
- De leur côté, les Tutsi fuient vers le Burundi mais les affrontements avec les Hutu ont aussi gagné le pays voisin alors que jusque-là, il était épargné par les massacres. La Croix-Rouge estime que 400 000 personnes ont été déplacées depuis le début des combats. Et sur la route de Kigali à Bujumbura, la capitale du Burundi, il n'est pas rare de croiser des réfugiés des deux ethnies, unis dans la même détresse et fuyant les massacres.
Commentaire
Le JT de 20 heures de France 2 du 19 avril 1994 est visible dans son intégralité ici : https://www.youtube.com/watch?v=0YInkqODvlA