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Mise à jour :
8 août 2025 Anglais

Léonidas Rusatira : « Nous dénonçons et nous condamnons officiellement le génocide et tous les autres crimes qui ont été commis dans ce pays »

Fiche Numéro 35279

Numéro
35279
Auteur
Ceylac, Catherine
Auteur
Duquesne, Benoît
Auteur
Normandin, Jean-Louis
Date
9 juillet 1994
Amj
19940709
Heure
24:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 24 heures
Titre
Léonidas Rusatira : « Nous dénonçons et nous condamnons officiellement le génocide et tous les autres crimes qui ont été commis dans ce pays »
Soustitre
Au Rwanda la formation d'un gouvernement d'unité nationale est sérieusement envisagée.
Taille
20563 octets
Nb. pages
2
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
fr
Résumé
- Au Rwanda l'esquisse d'un règlement politique se précise. La formation d'un gouvernement d'unité nationale est sérieusement envisagée. Les militaires de l'armée gouvernementale sont prêts à rendre les armes. Les officiers en appellent à une réconciliation nationale.
- Cet homme est général de brigade. Il a surtout été pendant des années aux côtés du Président assassiné Habyarimana. D'abord au ministère de la Défense, ensuite à la présidence.
- Aujourd'hui il commande l'École supérieure militaire de Kigali, repliée près de Gikongoro. Et pour la première fois il parle et signe un texte avec d'autres officiers supérieurs. Une sorte d'appel où il est question d'arrêt des combats, de négociations avec le FPR et de condamnation du génocide, n'en déplaise au gouvernement de plus en plus provisoire de Gisenyi.
- Général de brigade Léonidas Rusatira : "De l'intérieur nous dénonçons, nous, et nous condamnons officiellement le génocide et tous les autres crimes qui ont été commis dans ce pays. Il y a eu assez de morts, assez de destructions, assez de dégâts tant humains que matériels. Il faut que la guerre finisse !".
- Mais quel est le poids de ce général et de son armée d'adolescents dans une zone où ses troupes ne se battent plus ? Une zone dont seuls les Français explorent encore les frontières pour constater l'avancée du FPR.
- Des civils continuent d'affluer par centaines de milliers dans la zone française dans l'attente d'une aide humanitaire qui tarde à arriver.