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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

La perspective du départ des militaires français risque de précipiter le mouvement des réfugiés vers le Zaïre car la plupart craint les représailles du Front patriotique rwandais

Fiche Numéro 30421

Numéro
30421
Auteur
Pernaut, Jean-Pierre
Auteur
Marque, Isabelle
Date
11 juillet 1994
Amj
19940711
Heure
13:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 13 heures
Titre
La perspective du départ des militaires français risque de précipiter le mouvement des réfugiés vers le Zaïre car la plupart craint les représailles du Front patriotique rwandais
Soustitre
Edouard Balladur et Alain Juppé vont une nouvelle fois demander une mobilisation internationale pour développer l'aide humanitaire au Rwanda.
Taille
21385 octets
Nb. pages
2
Source
TF1
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Résumé
- Edouard Balladur sera au siège de l'ONU à New York cet après-midi. Il va une nouvelle fois avec Alain Juppé demander une mobilisation internationale pour développer l'aide humanitaire au Rwanda. Il y a plus d'un million de réfugiés à sauver et la plupart d'entre eux ne savent absolument pas où aller.
- Le plus souvent pieds nus, les réfugiés portent leurs maigres richesses sur la tête, des paillasses, des couvertures, un peu de nourriture et parfois même une chèvre. Nous les avons rencontrés au sud de Gikongoro sur la route qui mène au Zaïre, la seule route asphaltée du pays. Ils n'ont pas pu ou pas voulu rester dans les camps de la région. Alors ils marchent, depuis une semaine ou plus, tant qu'ils ont des pieds, disent-ils. Le petit groupe a quitté son village le 25 mai, fuyant la guerre. Accompagnés d'une vingtaine d'enfants, ils ne marchent qu'un jour sur deux et dorment au bord de la route dans la forêt.
- Les militaires français voudraient bien stabiliser le flux de ces familles à l'intérieur de la zone de sécurité. Mais la perspective de leur départ à la fin du mois ou un peu plus tard risque de précipiter le mouvement vers le Zaïre car la plupart des réfugiés craignent les représailles du Front patriotique rwandais.