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Mise à jour :
19 septembre 2024 Anglais

Agathe Uwilingiyimana a été la première victime du déchaînement de violence qui sévit depuis hier [7 avril] à Kigali. C'est en voulant protéger sa fuite que 10 Casques bleus belges ont été abattus

Fiche Numéro 29957

Numéro
29957
Auteur
Autheman, Marc
Auteur
Lucet, Élise
Auteur
Raymond, Francine
Date
8 avril 1994
Amj
19940408
Heure
19:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 19 heures [1:50]
Titre
Agathe Uwilingiyimana a été la première victime du déchaînement de violence qui sévit depuis hier [7 avril] à Kigali. C'est en voulant protéger sa fuite que 10 Casques bleus belges ont été abattus
Soustitre
La Belgique et la France se disent prêtent à envoyer des troupes pour évacuer les étrangers pris au piège de Kigali.
Nom fichier
Taille
5662202 octets
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Journal télévisé
Langue
FR
Résumé
- Bruxelles envisage une opération d'évacuation de ses ressortissants du Rwanda. À Kigali, on a le sentiment que les évènements se précipitent en ce moment.
- En fait la situation est totalement incontrôlable ce soir : affrontements, pillages et assassinats. Les combats sont d'une violence extrême entre les deux ethnies tutsi et hutu. La Croix-Rouge parle ce soir d'au moins 1 000 morts et de scènes de massacres.
- À 41 ans, Agathe Uwilingiyimana était la première femme cheffe d'un gouvernement africain. Elle a été la première victime du déchaînement de violence qui sévit depuis hier [7 avril] à Kigali.
- C'est en voulant protéger sa fuite que 10 Casques bleus belges chargés de la protection du gouvernement ont été abattus, vraisemblablement par les hommes de la garde présidentielle. Colonel Luc Marchal : "Hier [7 avril] dans la journée, suite aux évènements, certains Casques bleus ont été séparés de leurs ministres. Parce que ces ministres ont été soit tués soit emmenés. Et ils se sont retrouvés au milieu des Forces armées rwandaises, ont été désarmés, ont été amenés dans un quartier dans le centre-ville, qui est le camp Kigali, et ont été abattus".
- Des ministres, des religieux, des membres des organisations humanitaires massacrés : on parle ce soir d'un millier de morts. Plus personne ne semble contrôler la situation à Kigali. Dans cette ancienne colonie belge, les Tutsi, minoritaires, revendiquent le pouvoir aux mains des Hutu. Mais jamais depuis quatre ans les combats n'ont été aussi violents dans la capitale.
- Alors que le Conseil de sécurité des Nations unies exige la cessation des actes de violence au Rwanda, la Belgique et la France se disent prêtent à envoyer des troupes pour évacuer les étrangers pris au piège de Kigali.