Résumé
- Pas de trêve à Kigali au Rwanda : des roquettes tirées il y a quelques minutes sur l'aéroport ; des combats opposent toujours l'armée aux rebelles du FPR.
- Hier soir [13 avril] le Conseil de sécurité de l'ONU annonçait une médiation sous les auspices des Nations unies. Les rebelles refusent de discuter cessez-le-feu. Et c'est dans ce climat de guerre que les Belges tentent de rassembler et d'évacuer les derniers étrangers.
- Jour après jour, les troupes belges continuent d'évacuer leurs ressortissants. Les militaires sont à chaque fois très tendus, les expatrié fébriles voire terrifiés. Et il y a de quoi : ce matin encore, l'un des convois a été pris sous le feu. La réplique a été immédiate. Heureusement il n'y aura aucun blessé.
- Mais les Belges sont obligés de plus en plus de risques. Tous les étrangers de la capitale ont été sortis d'affaire. Il n'en reste plus qu'à l'extérieur de Kigali.
- Les militaires vont découvrir aussi des habitants complètement paniqués : ces centaines de réfugiés tutsi appellent au secours. Depuis trois jours des bandes de Hutu les harcelaient. Ils ont d'ailleurs été à plusieurs reprises attaqués. Dans ce village, 17 Belges et une Italienne travaillaient dans l'hôpital psychiatrique qui est aujourd'hui submergé par des blessés par balles.
- Les militaires belges espèrent avoir terminé toutes les opérations d'évacuation avant l'expiration de l'ultimatum lancé par les rebelles du FPR, ultimatum fixé à ce soir. Depuis hier [13 avril] les rebelles sont dans la capitale et ils n'ont aucune intention de négocier.