Page d'accueil
France Génocide Tutsi France Génocide Tutsi
Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

Des hommes ont ouvert le feu sur un convoi des Nations unies. Il y avait dans ce convoi Bernard Kouchner

Fiche Numéro 31124

Numéro
31124
Auteur
Amar, Paul
Auteur
Olliéric, Dorothée
Date
16 mai 1994
Amj
19940516
Heure
20:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 20 heures [2:34]
Titre
Des hommes ont ouvert le feu sur un convoi des Nations unies. Il y avait dans ce convoi Bernard Kouchner
Soustitre
L'évêché de Kabgayi est devenu un refuge pour des milliers de rescapés des massacres.
Nom fichier
Taille
8858852 octets
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Journal télévisé
Langue
FR
Résumé
- La situation ne s'arrange pas au Rwanda : des hommes ont ouvert le feu sur un convoi des Nations unies à trois kilomètres de Kigali. Il y avait dans ce convoi Bernard Kouchner. L'ancien ministre français a dû, avec les autres occupants, quitter le véhicule pour s'abriter. Bernard Kouchner est sain et sauf. Mais un porte-parole de la mission des Nations unies a été blessé au visage.
- Et la mission des Nations unies a protesté auprès du Front patriotique rwandais soupçonné d'être à l'origine de cette attaque.
- Il faut savoir que malgré l'aggravation de la situation, ou à cause de cette aggravation, des hommes et des femmes restent à Kigali pour atténuer la détresse des habitants. Des religieuses notamment.
- Un évêché au milieu de la barbarie. Aujourd'hui, le site est devenu un refuge pour des milliers de rescapés des massacres. Ils sont peut-être 25 000 à tenter de survire dans des conditions plus que précaires. Pour eux 25 Sœurs rwandaises et leurs supérieures, une Suissesse et une Française, ont choisi de rester. L'une des Sœurs supérieures : "D'un certain côté on se dit que les gens qui sont morts pendant cette guerre c'est eux qui ont la plus belle vie maintenant. Quand on voit toutes les souffrances de ceux qui restent encore maintenant".
- Bien sûr il y a des blessés. Mais il y a aussi de plus en plus de malades : des vieillards et des enfants surtout atteints de tuberculose. Un médecin de la Croix-Rouge a pu arriver ici, un exploit.
- Une Sœur rwandaise : "Je n'ai pas peur de mourir parce que je suis allée aider les autres". Aider les autres. Mais ce que ne disent pas les Sœurs de Kabgayi, c'est qu'à quelques centaines de mètres se trouvent les milices extrémistes. Et chaque jour, ils viennent chercher ici de nouvelles victimes pour les massacrer ensuite sans témoin.
Commentaire
Le JT de 20 heures de France 2 du 16 mai 1994 est visible dans son intégralité ici : https://www.youtube.com/watch?v=pvKDw20_pw4