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Mise à jour :
5 octobre 2024 Anglais

À Gisenyi plus de 400 orphelins handicapés vivent tant bien que mal depuis le début de la guerre civile

Fiche Numéro 34523

Numéro
34523
Auteur
Bobillier, Laurence
Auteur
Tual, Joseph
Auteur
Babey, Pierre
Date
1er juillet 1994
Amj
19940701
Heure
19:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 19 heures [2:32]
Titre
À Gisenyi plus de 400 orphelins handicapés vivent tant bien que mal depuis le début de la guerre civile
Soustitre
L'établissement n'a presque plus rien pour faire vivre sa petite communauté.
Taille
10532955 octets
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Journal télévisé
Langue
FR
Résumé
- Au Rwanda les Français évacuent les réfugiés vers la base de Goma au Zaïre. Et tout à côté de la frontière, un orphelinat, où plus de 400 enfants handicapés vivent tant bien que mal depuis le début de la guerre civile, accueille avec soulagement l'arrivée des militaires. L'établissement n'a presque plus rien pour faire vivre sa petite communauté.
- Ces enfants sont handicapés, réfugiés et orphelins. Ils ont fui les combats et sont vénus échouer dans cet orphelinat dont les pensionnaires d'origine avaient rejoint le Zaïre. 420 enfants pratiquement tout seuls. Comble de l'horreur, sur 120 petits aveugles de leur groupe, trois seulement ont pu fuir et arriver jusqu'ici.
- Couper le bois d'eucalyptus pour le feu, nettoyer le centre, s'occuper des plus petits, cinq adultes organisent la vie de cette communauté de gosses, victimes parmi tant d'autres mais encore plus vulnérables.
- Pas de lits ni même de couvertures, des gosses couchent à même le sol. Ils tombent malade. Certains sont blessés. Les médicaments vont bientôt manquer.
- Les orphelins handicapés ont perdu la plupart des appareillages orthopédiques dans l'exode. Mais ici le centre de repli pouvait au moins nourrir ces oubliés de la guerre. Ils étaient déjà sans véritable foyer, jetés sur les routes. Maintenant ils sont encore plus isolés.
- Personne jusqu'à présent ne s'est vraiment soucié du sort de ces 420 enfants. Leur situation va cependant se dégrader très rapidement : les ressources du centre s'épuisent, il ne reste plus que trois jours de vivres.