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Mise à jour :
7 août 2023 Anglais

À Kibumba le choléra fauche, l'épidémie n'a pas reculé. À bout de forces, les auxiliaires locaux qui aident les organisations humanitaires cèdent au découragement devant le nombre de victimes

Fiche Numéro 3569

Numéro
3569
Auteur
Bromberger, Dominique
Auteur
Baillancourt, Isabelle
Auteur
Hémart, Gilles
Date
30 juillet 1994
Amj
19940730
Heure
20:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 20 heures [3:00]
Titre
À Kibumba le choléra fauche, l'épidémie n'a pas reculé. À bout de forces, les auxiliaires locaux qui aident les organisations humanitaires cèdent au découragement devant le nombre de victimes
Soustitre
Edouard Balladur a prévenu aujourd'hui la communauté internationale que les troupes françaises ne resteraient pas au Rwanda au-delà du 22 août.
Nom fichier
Taille
10337118 octets
Source
TF1
Fonds d'archives
INA
Type
Journal télévisé
Langue
FR
Résumé
- Edouard Balladur a prévenu aujourd'hui la communauté internationale que les troupes françaises ne resteraient pas au Rwanda au-delà du 22 août. À la veille de sa visite au Zaïre et au Rwanda, le Premier ministre a jugé que les pays membres des Nations unies devraient pouvoir trouver 2 000 hommes d'ici ce 22 août.
- Hier soir [29 juillet] Bill Clinton a annoncé que les États-Unis enverraient 200 soldats à Kigali dès cette fin de semaine. Mais la force multinationale de l'ONU a bien du mal à se constituer.
- Pendant ce temps les réfugiés continuent à mourir par milliers : plus de 1 200 par jour dans la seule ville de Goma.
- Goma-Katale, 60 kilomètres de goudron vers le Nord. Chaque jour plusieurs dizaines de milliers de nouveaux venus empruntent cette route et échouent dans des camps de fortune. Une humanitaire : "L'armée zaïroise les repousse tous vers le Nord, les fait remonter sur Kuvumba et Katale".
- À Kibumba le choléra fauche, l'épidémie n'a pas reculé. Et à bout de forces, les auxiliaires locaux qui aident les organisations humanitaires cèdent au découragement devant le nombre de victimes.
- L'arrivée par la route de plusieurs tonnes de vivres gonfle aussi la masse de réfugiés déboussolés, foudroyés par la maladie mais aussi la peur. Xavier Emmanuelli, "Médecins sans frontières, France" : "Tous ces immenses rassemblements de population sont travaillés par les rumeurs, dit 'n'allez pas là-bas parce qu'il y a la maladie, parce qu'on va vous régler votre compte'".
- 60 kilomètres au nord, la mort étend toujours son empire. Il n'est de salut que dans le retour au pays pour ces réfugiés rwandais. Encore faut-il avoir assez de forces pour échapper à cette malédiction.