Résumé
Les États rwandais et français restent deux acteurs majeurs de la fabrique des mémoires sur le génocide des Tutsi. Après un quart de siècles d'affrontements via la défense de récits divergents, les rapports Muse et Duclert semblent ouvrir la voie à reconnaissance, sinon d'un récit commun, du moins de récits compatibles, jusqu'à un certain point. Il est désormais de la responsabilité des recherches française et rwandaise de prendre le relais.