Résumé
Dans son fax daté du 7 avril 1994 à Marrack Goulding, sous-secrétaire général des Nations Unies pour les affaires politiques, Ahmedou Ould-Abdallah, représentant spécial du secrétaire général pour le Burundi, a fait savoir qu'il avait été averti du crash / attentat de mercredi 6 avril à 21h30 (2h30, heure de New York). Cet accident n'était pas dirigé contre le président burundais. Contrairement à son collègue au Rwanda, il a organisé immédiatement une réunion avec le président du Parlement, le Premier ministre, le chef d'état-major de l'armée pour éviter un vide politique.
Commentaire
Le chef d'état-major de l'armée du Burundi, Jean Bikomagu, n'a pas pris part au sommet de Dar Es-Salaam comme certains l'ont soutenu. Ce sommet a traité de la situation politique au Burundi. Il n'a pas été organisé comme un prétexte pour attirer le président Habyarimana dans un piège.