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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

À Gahini les victimes sont tutsi, ailleurs elles sont hutu. Ce sont les civils qui paient les frais de ces combats ethniques

Fiche Numéro 31085

Numéro
31085
Auteur
Lefait, Philippe
Auteur
Olliéric, Dorothée
Date
7 mai 1994
Amj
19940507
Heure
24:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 24 heures
Titre
À Gahini les victimes sont tutsi, ailleurs elles sont hutu. Ce sont les civils qui paient les frais de ces combats ethniques
Soustitre
Qu'il est difficile de croire ne serait-ce qu'à une trêve quand les rebelles ne croient qu'à la solution militaire.
Taille
18482 octets
Nb. pages
2
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Résumé
- La guerre a repris au Rwanda, des combats acharnés ont lieu dans la capitale. Cette guerre qui a déjà fait des centaines de victimes reprend alors qu'un accord de cessez-le-feu avait été mis au point. Aujourd'hui c'est le terminal international de l'aéroport de la capitale rwandaise, Kigali, qui était la cible des combattants.
- Ils parlent de cessez-le-feu mais les obus de mortier continuent de tomber sur la ville. Ces images sont les premières qui nous parviennent de Kigali, la capitale rwandaise, où se déroulent depuis des semaines de violents affrontements.
- Le mouvement rebelle du Front patriotique rwandais resserre chaque jour son étau autour de la capitale. Un peu partout, des images de morts : des rebelles, des gouvernementaux, des innocents aussi.
- Ici, à Gahini, les victimes sont tutsi. Ailleurs elles sont hutu. Ce sont les civils, encore et toujours, qui paient les frais de ces combats ethniques.
- Depuis le début du conflit, le 7 avril dernier, plus d'un million de personnes a fui les combats pour se réfugier dans les pays voisins. Qu'il est difficile de croire ne serait-ce qu'à une trêve quand les rebelles ne croient qu'à la solution militaire. Qu'il est difficile, aussi, de croire à la paix quand les femmes et les enfants traversent ce fleuve à la nage. Pour sauver leur peau, ils doivent se frayer un chemin au milieu des cadavres.
- Cette guerre au Rwanda a déjà fait 500 000 réfugiés.