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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

À Gikongoro ce matin, le colonel de Stabenrath passe le bâton blanc de commandement à son homologue ghanéen

Fiche Numéro 30477

Numéro
30477
Auteur
Hugues, Thomas
Auteur
Pons, Nellie
Date
18 août 1994
Amj
19940818
Heure
13:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 13 heures
Titre
À Gikongoro ce matin, le colonel de Stabenrath passe le bâton blanc de commandement à son homologue ghanéen
Soustitre
Les militaires sont satisfaits : ils estiment la population confiante puisqu'elle ne quitte pas massivement la zone.
Taille
20587 octets
Nb. pages
2
Source
TF1
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Résumé
- C'est officiellement dimanche soir [21 août] à minuit que tous les soldats français de l'opération Turquoise devront avoir quitté le Rwanda.
- Dernière revue des troupes à Gikongoro ce matin, à la frontière de la zone française. Le colonel Stabenrath passe le bâton blanc de commandement à son homologue ghanéen. À cet instant, et très officiellement, la mission des Français dans cette région prend fin. Les militaires sont satisfaits : ils estiment la population confiante puisqu'elle ne quitte pas massivement la zone.
- Pourtant, ce matin même, alors que se déroule la passation de pouvoir, "30 000 personnes sont en route dans toute la zone française", dit le CICR. "Seules 11 000 ont passé la frontière", répondent les militaires. Quoi qu'il en soit, ils ne s'affolent pas : on est loin du terrible exode de Goma. Lieutenant-colonel Éric de Stabenrath, "Commandant du Groupement de Gikongoro" : "Nous notons des retours dans la zone. Donc la balance n'est pas si négative que ça à l'heure actuelle".
- Les Français quittent la région en laissant une population pleine d'incertitudes, coincée entre la peur du Zaïre, de ses camps et de ses épidémies. Et la peur du retour, des représailles et de la vengeance. Et aussi la peur, dans cette zone, après le départ des Français, de ne plus être protégé.