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« Contestation de l'existence d'un crime contre l'humanité, en l'espèce un crime de génocide » : c'est l'incrimination qui a conduit le polémiste Charles Onana et son éditeur Damien Serieyx devant la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris du 7 au 11 octobre derniers[1]. Nous rendons compte aujourd'hui de la seconde journée du procès, qui a vu témoigner tour à tour en faveur de l'accusé cinq personnes : le général Jean-Claude Lafourcade, ancien patron de « Turquoise », puis l'ancien ambassadeur de Belgique au Rwanda Johan Swinnen, Joseph Matata, l'activiste belgo-rwandais des droits de l'homme, la Rwandaise Marie-Jeanne Rutahisire et l'ancien ministre rwandais de la Défense James Gasana. Ont également témoigné deux historiens français cités par les parties civiles, Thomas Hochmann et Florent Piton[2]. Quoiqu'il prétende, l'ancien commandant opérationnel de « Turquoise » incarne la partialité des hauts gradés français, prisonniers par leur phobie de Paul Kagame – comme Charles Onana.