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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

La France, principal commanditaire du génocide des Tutsi

Fiche Numéro 27301

Numéro
27301
Auteur
Morel, Jacques
Date
3 avril 2012
Amj
20120403
Titre
La France, principal commanditaire du génocide des Tutsi
Soustitre
La France a soutenu les auteurs du génocide, avant, pendant et même après leur crime. Les rares Français qui acceptent de regarder cette réalité en face parlent de complicité de génocide. Il n'est pas question ici de qualifier en termes de justice pénale le crime commis par la France. Mais complicité signifie participation intentionnelle à la faute, au délit, au crime commis par un autre. Or la France a participé à la conception du projet criminel plus de 3 ans avant qu'il soit commis et sans sa participation, il n'y aurait pas eu de génocide. Il nous semble que plus que complice, la France est commanditaire du crime. Le commanditaire n'est pas celui qui exécute le crime mais qui en passe commande, qui est en quelque sorte le donneur d'ordres. Il y a plusieurs commanditaires du génocide des Tutsi, mais parmi ceux-ci, la France apparaît comme le maître du jeu.
Taille
435750 octets
Nb. pages
19
Type
Note
Langue
FR
Résumé
Les dirigeants français étaient acquis à l'idéologie des auteurs du génocide. Ils étaient informés de leur projet d'éliminer les Tutsi mais n'ont pas cessé leur soutien militaire. Au moins par trois fois avant 1994, ils ont sauvé l'armée rwandaise de la débâcle devant les forces du FPR. S'ils n'étaient pas intervenus, la dictature raciste d'Habyarimana aurait été renversée, il n'y aurait pas eu de génocide. La France est probablement impliquée dans l'assassinat d'Habyarimana qui a déclenché le génocide. Le 8 avril, au lieu de faire cesser les massacres, la France participe à la formation du gouvernement qui va les orchestrer. Ses troupes arrivées le 9 avril restent neutres devant les massacres. Lorsque les troupes de ce gouvernement, armée et milices, sont mises en déroute par l'armée du FPR, la France sous couvert d'une mission humanitaire mandatée par l'ONU, va tenter de secourir les assassins mais ne parvient pas à redresser la situation à leur profit. Elle protégera leur fuite au Zaïre alors que le génocide des Tutsi est reconnu par l'ONU et qu'elle devait arrêter les présumés coupables. C'est la mise en évidence de l'implication de la France dans l'attentat contre Habyarimana qui validera entièrement cette hypothèse que la France est le principal commanditaire.