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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

Soldat de l'ombre. Au cœur des forces spéciales [Extrait : « 1994 : L'enfer au Rwanda »]

Fiche Numéro 27337

Numéro
27337
Auteur
Gomart, Christophe
Date
Septembre 2020
Amj
20200901
Titre
Soldat de l'ombre. Au cœur des forces spéciales [Extrait : « 1994 : L'enfer au Rwanda »]
Taille
1277020 octets
Nb. pages
4
Source
Type
Livre (extrait)
Langue
FR
Commentaire
Christophe Gomart, alors officier au 13e RDP, régiment des forces spéciales chargé d'opérations sur les arrières de l'ennemi, est envoyé au Rwanda comme officier de presse à la fin de l'opération Turquoise, le 26 juillet 1994. Péremptoirement, il déclare que l'avion des présidents rwandais et burundais a été détruit « par des hommes servant les intérêts du Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagame ». Le génocide des Tutsi est pour lui une « guerre civile ». Turquoise avait aussi pour but de « favoriser la reprise du dialogue entre les différentes factions ». Les traces de massacres dans les églises lui évoquent Oradour-sur-Glane mais il est « abasourdi et meurtri » par les accusations de la part « de ceux-là mêmes que nous avions aidés sur le terrain ». Accuser la France « d'avoir aidé les génocidaires est une vaste tromperie ». Il est devenu plus tard chef de corps du 13e RDP, puis en 2011 il succède au général Grégoire de Saint-Quentin à la tête des forces spéciales (COS). En 2013, il prend la tête de la Direction du renseignement militaire (DRM). Ayant constaté que des stocks d'armes libyennes ont alimenté la guerre au Mali, il s'interroge sur l'intérêt d'avoir envoyé des forces spéciales soutenir les opposants à Kadhafi puis d'avoir mené une politique de deux fers au feu avec des équipes soutenant le général Haftar et d'autres le gouvernement de Fayez el-Sarraj à Tripoli. Mais l'honneur est sauf, la France n'est pour rien dans la mort de Kadhafi.