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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

Reprise de combats meurtriers à Kigali entre les forces gouvernementales et le Front patriotique rwandais

Fiche Numéro 31596

Numéro
31596
Auteur
Masure, Bruno
Auteur
Mavic, Florence
Date
25 mai 1994
Amj
19940525
Heure
20:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 20 heures
Titre
Reprise de combats meurtriers à Kigali entre les forces gouvernementales et le Front patriotique rwandais
Soustitre
Deux obus ont touché ce matin les locaux du Comité international de la Croix-Rouge, tuant deux employés rwandais.
Taille
20482 octets
Nb. pages
2
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Résumé
- À Kigali, la capitale du Rwanda, reprise de combats meurtriers entre les forces gouvernementales et le Front patriotique rwandais. Deux obus ont touché ce matin les locaux du Comité international de la Croix-Rouge, tuant deux employés rwandais. Ces obus ont explosé dans l'enceinte même d'un hôpital de Kigali.
- Dieu qu'il est fier ce petit garçon de nous chanter cette comptine au milieu de l'enfer. Il l'a apprise à l'école. Une comptine presqu'insolite parmi les cris de souffrance et les chants guerriers. Comme cet enfant ils sont des dizaines, souvent orphelins, à s'entasser avec des adultes dans cet hôpital de Kigali. Refuge précaire pris entre deux feux. Ici on ne sait jamais si on sera vivant dans l'heure qui suit.
- Le Comité international de la Croix-Rouge tente dans des conditions extrêmement difficiles de soigner 250 blessés. Les massacres sont loin d'être terminés. Philippe Gaillard, chef de la délégation du CICR : "Ici c'est un petit peu pour l'instant un havre de paix malgré les ordres de Staline qui passent par-dessus les toits de l'hôpital et de la délégation ! Les deux parties savent où on est. Les deux parties nous ont promis que ni la délégation ni l'hôpital du CICR ne seraient touchés. Ils ont quand même dit qu'il avait parfois des erreurs de tirs et qu'on n'était pas à l'abri de ce genre d'erreurs !".
- Les erreurs ne pardonnent pas : un obus est tombé ce matin sur l'hôpital. Deux morts, plusieurs blessés. Mais au milieu de cette tuerie, la vie ne veut pas abdiquer. Et les nouveaux-nés reçoivent des prénoms surprenants : l'un se prénomme "Genève", l'autre "Lausanne" ; une façon pour les mères de remercier les membres de la Croix-Rouge pour leur dévouement.
Commentaire
Le JT de 20 heures de France 2 du 25 mai 1994 est visible dans son intégralité ici : https://www.youtube.com/watch?v=zDRf03g_Jmg